Du 26 novembre au 3 décembre, au cœur du Sahara algérien, un événement exceptionnel baptisé Sahara Connect a marqué les esprits en Algérie. Il témoigne d’une démarche innovante à la croisée de l’intelligence artificielle, de l’entrepreneuriat et du voyage initiatique. Il a été l’œuvre de trois entrepreneurs franco-algériens visionnaires : Morad Attik, figure éminente de l’IA en Algérie et fondateur de la plateforme Evolukid, Abdelkrim Bennour, cadre dirigeant et fondateur du mouvement «Sdam», et Sofiane Lesage, pionnier du tourisme digital en Algérie avec sa startup Riwaya Travel. L’objectif c’est d’explorer les possibilités infinies offertes par l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur du tourisme, tout en tissant des liens étroits au sein de l’écosystème entrepreneurial de la diaspora algérienne en France.
Une initiative aux racines profondes
Le Sahara algérien n’est pas seulement un désert mais c’est un trésor naturel qui révèle sa splendeur à ceux qui s’aventurent dans ses étendues. C’est dans ce cadre exceptionnel que Sahara Connect, le premier séminaire connecté en Algérie, propose une expérience unique, au confluent de la technologie et du tourisme, sous l’impulsion de ses fondateurs visionnaires.
L’origine de Sahara Connect trouve sa source dans le désir de ses fondateurs de rendre hommage à leur héritage algérien, en valorisant à la fois les opportunités modernes qu’offre l’intelligence artificielle et les profondes racines culturelles du pays. Morad Attik, reconnu pour son expertise en IA et son engagement envers la jeunesse algérienne à travers divers projets éducatifs, a souligné l’importance de cette technologie comme vecteur de révolution dans de multiples secteurs.
Un séminaire en deux actes
L’événement s’est déployait dans l’éblouissant décor du Tassili N’Ajjer à Djanet, proposant une immersion dans l’une des régions les plus majestueuses du Sahara algérien. Ce séminaire connecté est une immersion totale dans un mélange d’entrepreneuriat, d’innovation technologique et de découverte culturelle, destiné à enrichir tant les participants que le tissu économique local. Il se distingue par son programme riche et varié, incluant des ateliers axés sur le développement personnel et professionnel. Des experts de renom ont guidé les participants à travers des sessions sur l’entrepreneuriat, le tourisme et l’intelligence artificielle. Les sessions visent à enrichir les connaissances, stimuler la réflexion et encourager l’innovation parmi les participants.
Sahara Connect s’est déroulé en deux phases distinctes mais complémentaires, alliant travail intellectuel et expérience immersive. La première étape à Alger a permis d’aborder des thématiques cruciales comme l’entrepreneuriat et l’IA, dans un cadre professionnel enrichi par des conférences de haut niveau. Cette immersion dans l’histoire et la mémoire algérienne a offert aux participants une compréhension nuancée du potentiel de leur pays d’origine.
La seconde partie du séminaire a conduit les participants à Djanet, au sein du parc national du Tassili n’Ajjer, où l’accent a été mis sur la déconnexion digitale et la reconnexion à soi-même. Loin des distractions technologiques, ce cadre majestueux a favorisé des échanges chaleureux avec les communautés touaregs et permis aux participants de s’immerger dans la splendeur du Sahara.
Morad Attik insiste sur le potentiel révolutionnaire de l’intelligence artificielle, non seulement pour le secteur du tourisme mais aussi pour la société dans son ensemble. À travers Sahara Connect, il a souhaité mettre en avant cette vision, en combinant ses passions pour l’innovation et pour son pays d’origine.
Des objectifs multiples
Le projet Sahara Connect visait plusieurs objectifs. Pour Sofiane Lesage, l’enjeu était de reconnecter les Algériens de la diaspora avec leur « algérianité », en leur faisant découvrir ou redécouvrir les beautés et les opportunités de leur pays. Cette initiative a également cherché à créer une synergie autour de l’écosystème entrepreneurial algérien, en particulier celui de la diaspora en France, désireuse de contribuer au développement de l’Algérie. La transition vers Djanet a marqué un moment de déconnexion des distractions numériques, pour se reconnecter à soi-même et à la nature, dans un cadre des plus spectaculaires que le Sahara puisse offrir.
Abdelkrim Bennour, mettant l’accent sur le développement personnel, a souligné l’importance de l’authenticité et de la connaissance de soi que permet l’expérience unique du désert. Pour lui, le désert est un lieu de réflexion et d’introspection, où l’on peut se confronter à soi-même, loin des distractions du monde moderne. Cet environnement a permis aux participants de réfléchir à leur identité et à leur avenir, tant sur le plan personnel que professionnel.
Un bilan et des perspectives
Sahara Connect s’est avéré être plus qu’un simple séminaire sur l’intelligence artificielle et l’entrepreneuriat. C’est une expérience qui a su mélanger savamment la technologie et la tradition, le professionnalisme et la passion, l’individu et la communauté. Ainsi, il a incarné une véritable connexion entre le passé, le présent et l’avenir de l’Algérie, illustrant comment la technologie, l’entrepreneuriat et les valeurs culturelles peuvent s’entrelacer pour ouvrir de nouvelles voies de développement. En rassemblant des personnes de divers horizons, environ 150 personnes, pour explorer ensemble l’avenir de l’Algérie dans le monde numérique, tout en se reconnectant avec leurs racines, les organisateurs ont posé la première pierre d’un pont entre les générations et entre les cultures.
Par cette initiative, Morad Attik, Abdelkrim Bennour, et Sofiane Lesage ont non seulement contribué à redéfinir le paysage entrepreneurial algérien mais ont également jeté les bases d’un avenir où la technologie et la tradition se renforcent mutuellement, promettant des horizons prometteurs pour les générations actuelles et futures.